Ils se faufilent dans les bouchons à la force des mollets pour délivrer les plis en un temps record. Sur le modèle new-yorkais, où ils sont plus nombreux que les livreurs à scooter, les coursiers à vélo s’imposent dans les rues de la capitale et de la petite couronne. Des sociétés sont apparues ces derniers mois dans un marché à fort potentiel. « Paris est à la traîne par rapport aux autres grandes villes d’Amérique et d’Europe », confirme Patrick Boudard, l’un des fondateurs d’Urban Cycle. Cette petite entreprise, première à se lancer sur le créneau en février 2001, compte aujourd’hui une vingtaine de coursiers. Selon Patrick Boudard, le service séduit avant tout les clients agences de pub ou de design, sociétés du CAC 40, groupes de presse car il est « efficace et compétitif ». « Avec les embouteillages et les feux rouges, les vélos vont aussi vite que les scooters », assure Patrick Boudard. Pour traverser Paris d’un bout à l’autre, les coursiers mettent à peine une demi-heure. Aucune émission de CO2 Autre avantage : contrairement à leurs confrères motorisés, les livreurs à bicyclette ne rejettent pas un gramme de CO2 dans l’atmosphère. Un atout majeur à l’heure du développement durable…